Cinq ans que le couple Vernay a quitté la Côte d’Azur pour reprendre cette auberge située à 1 600 m d’altitude, dans le très haut-pays niçois, en bordure du Parc National du Mercantour. Simple envie de vivre en montagne avec ses quatre enfants. L’auberge était fermée depuis deux ans après 18 ans d’exercice. Au pied des trois remontées mécaniques de la minuscule station de Val Pelens, les Vernay proposent 7 chambres, soit une capacité de 30 personnes, dans une atmosphère très familiale. Ils louent du matériel de ski, organisent des randonnées en raquette ou à pied, ainsi que des cours d’initiation (tous deux viennent du secteur social et de l’animation pour jeunes). Avec un double menu – terroir à 23 #euro; et complet à 16 #euro; – ainsi qu’un plat du jour à 8 #euro;, l’établissement est vite complet. Anne s’est également taillée une jolie réputation avec son «miel du pauvre» servi en dessert avec un fromage blanc (il s’agit d’une gelée de fleurs de pissenlit qu’elle ramasse chaque année au mois de mai, fait bouillir pendant une heure, presse pour en tirer le suc, puis recuire avec du sucre en ajoutant un peu d’orange et de citron). Ouverte tous les jours en été, tous les week-ends sauf Pâques et Toussaint, et en semaine uniquement pour les groupes pendant le reste de l’année, l’Auberge des Aiguilles est désormais inscrite au Guide Gantié.
Il reste 10% de l'article à lire
Abonnez-vous à Industrie Hôtelière