Le décret du 23 mars 2020 qui encadrait la fermeture des lieux notamment les établissements recevant du public pendant la durée du confinement, prévoyait que certains établissements (hôtels, hébergements touristiques) pouvaient continuer à en accueillir, mais la dissémination accélérée du coronavirus (SARS-CoV-2) et des pneumopathies virales qu’il entraîne (COVID-19), a contraint la majorité des hôtels à fermer totalement ou partiellement leurs installations en raison d’un taux d’occupation très bas ne permettant pas de maintenir l’activité en l’état. En cette période de déconfinement, les circuits d’eau chaude ont été mis à l’arrêt puis récemment remis progressivement en fonction avec des risques de présence potentielle de bactéries responsables de la légionellose, dont les symptômes pseudo-grippaux peuvent se compliquer en pneumopathie (la Légionella se développe et prolifère lorsque la température des circuits d’eau est comprise entre 20 °C et 60 °C).
L’obligation de mettre en œuvre
une surveillance des installations
Un arrêté du 1er février 2010 fixe les prescriptions techniques applicables aux installations collectives de production, de stockage et de distribution d’eau chaude sanitaire, sans préjudice aux dispositions de l’arrêté ministériel du 23 juin 1978 modifié par l’arrêté du 30 novembre 2005, relatif aux installations fixes destinées au chauffage et à l’alimentation en eau chaude sanitaire des locaux de travail ou des locaux recevant du public.
Le responsable du fonctionnement des réseaux d’eau chaude sanitaire et de leur impact sur la santé et la sécurité des usagers dans un établissement hôtelier,