Créé en 2007 avec la participation des principales organisations professionnelles, le titre de Maître Restaurateur est le seul titre délivré par l’État pour les restaurateurs français. Il est accordé par le préfet de département, après un audit de contrôle réalisé par un organisme indépendant accrédité et agréé par le ministère de l’Économie et des Finances, pour une durée de quatre ans renouvelables.
Le titre de Maître Restaurateur est légiféré par le décret n° 2007-1359 du 14 septembre 2007 relatif au titre de Maître Restaurateur modifié par le décret n° 2015-348 du 26 mars 2015. Ces textes précisent les conditions permettant de bénéficier de ce titre, les normes à respecter et sa procédure d’attribution.
Peuvent postuler au titre de Maître Restaurateur, le dirigeant indépendant ou l’exploitant d’un hôtel-restaurant, le cuisinier qualifié de l’établissement. Le propriétaire ou le dirigeant qui exploite 3 établissements maximum appartenant à de petits ensembles peut demander à bénéficier du titre (l’activité de chacun d’entre eux devra être placée sous le contrôle technique effectif et permanent d’un cuisinier qualifié).
Ce label, délivré par l’État, s’appuie sur un cahier des charges qui mêle professionnalisme et qualifications du chef, traçabilité et saisonnalité des produits ou encore exigence d’une cuisine entièrement faite maison. Ce titre, qui garantit les compétences professionnelles du restaurateur ou de l’hôtelier-restaurateur, entend récompenser des établissements d’excellence garants d’une cuisine authentique. Basé sur une démarche volontaire des restaurateurs, le label est aussi une garantie pour les consommateurs.
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