Initier le mouvement est la démarche essentielle ; démarche volontariste de plusieurs entreprises pour mutualiser leurs moyens humains. La réussite de Reso tient peut-être à son adossement de départ à un syndicat dont il est maintenant émancipé, le syndicat ayant ici pour rôle de permettre la rencontre entre chefs d’entreprises.
Le besoin d’un noyau dur
Ce que confirme Sophie Le Naourès, secrétaire générale de l’UGEF (Union des Groupements d’Employeurs de France). « C’est une démarche qui est souvent appuyée sur un réseau d’entreprises, tels que des clubs de CCI ou de chambres des métiers. »
Existe-t-il un nombre minimal d’entreprises pour former un GE ? « Il faut trouver un noyau dur de 7 ou 8 entreprises qui vont en faire la promotion et vont attirer des confrères. Le nombre n’est pas aussi important que la motivation et on peut avoir un GE de 30 entreprises qui ne marchera pas faute d’être suffisamment animé. » Si Philippe Cabon parle de plusieurs dizaines d’entreprises pour constituer un GE efficace, il cite aussi l’exemple de quatre établissements hôteliers qui ont créé leur groupement pour se partager des commerciaux. Toutefois rien n’interdit à des entreprises du secteur CHR de chercher à adhérer à des groupements existants n’ayant jusqu’alors pas d’activités dans leur domaine ; avec le risque que ces activités demeurent marginales dans le groupement.
Des créations assistées
Si les employeurs avancent en terrain quelque peu inconnu en créant une structure juridique à laquelle ils ne sont