Si le phénomène n’est pas nouveau, il tend à prendre de l’ampleur. De plus en plus de clients réservent leur chambre au dernier moment, voire même seulement une fois sur place. Une approche facilitée par l’essor des smartphones et des fonctionnalités de géolocalisation. Face à cette nouvelle tendance, les hôteliers doivent revisiter leur approche et prendre le risque d’anticiper. État des lieux des nouvelles stratégies qui se mettent en place.Météo très ensoleillée, recherche de bons plans…différentes raisons conduisent les particuliers à réserver au dernier moment.
Ce phénomène est également constaté au niveau des entreprises qui n’hésitent plus à réserver tardivement, y compris pour un grand nombre de convives. Une tendance qui n’est pas sans poser de problème aux hôteliers qui doivent gérer leurs coûts notamment de personnel.
« Les clients tendent à attendre le dernier moment pour réserver. Cela existe depuis une dizaine d’années mais s’accentue de plus en plus, constate un hôtelier des Hauts-de-Seine qui gère un établissement d’une soixantaine de chambres. Il n’est pas rare d’être appelé pour un séminaire de 30 personnes 15 jours avant. En période de crise, beaucoup d’établissements peuvent avoir des disponibilités. Les clients ne prennent donc plus le soin de réserver à l’avance car ils savent qu’ils pourront le faire dans plusieurs établissements. Ils sont néanmoins plus précautionneux à l’occasion de certains salons. »Une demande accrue de flexibilité
Une tendance qui impacte la politique tarifaire de l’établissement mais aussi son organisation. «
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