Philippe Guiffre : Comment jugez-vous le niveau de protection du régime de prévoyance des CHR, si on le compare à celui d’autres branches ?
Laurent Duc, Vice-Président de HCR Prévoyance : Nous sommes plutôt dans la bonne moitié du panier supérieur. Souvent, les autres accords sont plus chers (1 % à 1,20 % au lieu de 0,8 %), pour couvrir des prestations similaires. De plus, notre régime couvre l’incapacité temporaire, alors que beaucoup n’assurent que l’incapacité définitive.
Valérie Judel, directeur délégué de HCR Prévoyance : C’est un bon régime et il faut tenir compte que c’est une avancée importante pour le secteur, car moins de la moitié des Français sont aujourd’hui couverts par un régime de prévoyance.
PG : Est-ce que les discothèques sont couvertes par cet accord ?
VJ : Non, mais elles peuvent décider d’y adhérer, soit via l’UMIH, soit volontairement.
PG : Tous les entreprises, qui emploient des salariés, doivent-elles cotiser auprès d’HCR Prévoyance.
LD : Oui, sauf celles qui avaient déjà un accord de prévoyance le 2 novembre 2004 et à partir du moment où cet accord concerne l’ensemble des salariés et qu’il s’est aligné avant la fin 2005 sur les normes prévues par l’accord de branche. Aujourd’hui, moins de 10 % des salariés sont dans cette configuration. Ils appartiennent souvent à des groupes, qui bénéficiaient d’une couverture plus favorable, et qui ont décidé de conserver leur assurance. Dans le cas d’Accor, nous avons, par exemple, l’ensemble du groupe, sauf l’hôtellerie économique.