Les métiers de l’hôtellerie et de la restauration, de plus en plus spécialisés, impliquent désormais un élargissement des compétences. La maîtrise technique reste indispensable, mais la polyvalence et les compétences généralistes deviennent essentielles pour une bonne adaptation aux mutations actuelles.
Diversité
L’image classique que nous avions des principaux métiers de l’hôtellerie et de la restauration n’a plus grand chose à voir avec la réalité sur le terrain. Prenons par exemple l’écart entre le chef de cuisine qui dirige une brigade avec chefs de partie, cuisiniers, aides… et le chef d’un petit établissement travaillant seul ou avec un commis. Cette situation se retrouve pour le service en salle, très différent selon la taille et le type d’établissements. Au-delà de ces différences, les métiers du secteur qui étaient limités à une petite dizaine sont, depuis la création du répertoire sectoriel des métiers, plus de trente métiers bien distincts (lire notre encadré ci-dessous), dont certains, méconnus, sont ouverts aux débutants ou aux personnes déjà employées dans le secteur.
Elargissement des compétences
Depuis 20 ans, les métiers sont en pleine évolution, impliquant le renouvellement des compétences requises. Pour faire face à ces changements rapides, il est nécessaire de développer les poly-compétences permettant de s’adapter à des établissements de taille, d’activités, ou de positionnement clientèle