L’affaire de la viande chevaline remet la transparence alimentaire au coeur du débat. Les restaurateurs et leurs représentants comptent affirmer leurs valeurs en jouant la carte de la confiance.
Qu’en est-il de la loi Siré ?
Fernand Siré a été à l’initiative d’une proposition de loi sur la transparence alimentaire dans les restaurants : l’amendement n° 231 déposé le 3 octobre 2011, dans le cadre du projet de loi visant à renforcer la protection et l’information des consommateurs, est passé en première lecture fin 2011 à l’Assemblée puis début 2012 au Sénat. Mais cet amendement connaît des difficultés d’application. Le député a déposé au mois de janvier dernier à l’Assemblée nationale, deux nouvelles propositions de loi.
La première instaurerait une obligation de formation pour les personnes qui souhaitent exercer une activité de restauration permanente ou occasionnelle : « chaque année, 500 000 Français seraient victimes d’une intoxication alimentaire. Aussi, afin de conforter notre patrimoine culinaire et éviter la création d’établissements n’offrant pas la qualité nécessaire aux consommateurs, il apparaît indispensable d’exiger une formation préalable obligatoire aux personnes qui souhaitent exercer une activité de restauration permanente ou occasionnelle. »
La seconde proposition « vise à obliger les personnes ou les entreprises qui transforment ou distribuent des produits alimentaires dans le cadre d’une activité de restauration, permanente ou occasionnelle, d’informer le consommateur, par voie de marquage sur les cartes ou d’affichage sur l’établissement, des conditions d’élaboration