Ils font l’objet d’une véritable prise de conscience collective depuis quelque temps déjà. Les TMS – ou troubles musculo-squelettiques – ne sont plus relayés qu’à de simples pathologies mineures : les conséquences liées, sur les plans humains et financiers, sont désormais considérées avec intérêt.
Qu’ils résultent de facteurs biomécaniques, psychosociaux ou organisationnels, les troubles musculo-squelettiques
représentent aujourd’hui près de 80 % des maladies professionnelles indemnisées et près d’un tiers des arrêts de travail.
Dans les métiers de l’hôtellerie, 41 % des accidents sont liés aux chutes de toutes sortes. En restauration traditionnelle, 36 % des accidents proviennent des manutentions manuelles. En moyenne, ce sont près de 100 000 journées de perdues par an, 76 jours d’arrêts par accident de travail et 365 jours d’arrêts par maladie professionnelle qui sont observés en hôtellerie et restauration traditionnelle par l’Assurance Maladie (mars 2024). Au-delà des arrêts maladie, cela entraîne d’autres coûts, dits « indirects », mais néanmoins importants, tels que la formation express de remplaçants, le changement du matériel endommagé ou encore la réorganisation d’un service désorganisé.
Des chiffres impressionnants, qui engagent le secteur à agir concrètement via la mise en place de bonnes pratiques à la fois d’hygiène et de sécurité.
« LA SANTÉ D’UNE ENTREPRISE EST CELLE DE SES EMPLOYÉS »