Augmenter ses ventes en direct et échapper aux diktats des OTAs n’est pas une mince affaire. Les moteurs de réservation sur le site des hôteliers sont des éléments clés pour optimiser son activité. Conseils d’experts pour améliorer sa stratégie de distribution.
Pour ne pas être trop dépendants des OTAs (agences de voyages en ligne), les hôteliers se dotent d’outils efficaces pour amener les internautes à réserver facilement sur leur site Internet. Outre les lourdes commissions qui entament la rentabilité, le risque pour ceux qui recourent trop largement aux OTAs est de déprécier la valeur de leur établissement. « La valeur d’un établissement repose sur sa clientèle en direct, c’est-à-dire son fichier clients. Or, Booking ne communique pas les coordonnées clients. Il est donc important que les hôteliers récupèrent les adresses e-mail de leurs clients et leur proposent, par exemple, une réduction la prochaine fois qu’ils viendront en direct. Le but est de ne pas être pieds et poings liés avec les OTAs, en travaillant avec eux notamment en période de basse fréquentation, ce qui n’est peut-être pas nécessaire quand la demande est soutenue », détaille Julie Palisse, dirigeante et fondatrice de JPS Hotel Solutions.
« Les ventes directes des hôtels ont crû de 10 % en volume au cours des quatre dernières années. Pourtant, leur poids relatif par rapport à d’autres canaux a baissé mais représente tout de même 20 % des ventes digitales et reste le troisième canal le