L’entretien des chambres dans les hôtels ne déroge pas à la règle d’adaptabilité. L’utilisation de produits polluants et la surconsommation poursuivent leur déclin face aux exigences écologiques de plus en plus pressantes. Tour d’horizon des nouvelles tendances décryptées par Corinne Veyssière, la présidente de l’AGGH.
Les femmes de chambre doivent sans cesse s’adapter aux évolutions des techniques de nettoyage dans les hôtels et les hôtels-restaurants. Dans un environnement de plus en plus réglementé, de nouveaux impératifs se sont imposés aux gouvernantes : faire des économies, proposer des conditions de travail ergonomiques aux femmes de chambre ou encore tenir compte de l’environnement en privilégiant des produits certifiés écologiques. Corinne Veyssière, présidente de l’Association des gouvernantes générales de l’hôtellerie (AGGH) et gouvernante générale au Sheraton, insiste d’ailleurs sur cet aspect environnemental : « De plus en plus de clients sont sensibles à cette question. Par exemple, lorsque des séminaires d’entreprise sont organisés, il n’est pas rare que les organisateurs nous demandent si nous utilisons des produits d’entretien éco-labellisés (certification accordée en France par l’Association française de normalisation, ndlr). À ce titre, posséder le label La clé verte est un vrai plus ». Les produits d’entretien en chambre les plus couramment utilisés sont les détartrants et les détergents. En cas de désinfection d’une chambre, pratique davantage dévolue aux personnels officiant dans les hôtels d’aéroports ou les centres de vacances, le détergent désinfectant utilisé n’est pas éco-labellisé. « C’est antinomique, précise Corinne Veyssière. Un produit