Concept venu d’outre-Atlantique, le rooftop n’en a pas fini de séduire les citadins désireux de « prendre de la hauteur » et de s’extirper le temps d’un moment de la cohue urbaine. Les hôteliers ne s’y sont pas trompés et certains d’entre eux surfent allègrement sur la vague, proposant des rooftops en accord avec leur identité et les attentes de leur clientèle.
Depuis un peu plus de cinq ans, il a éclos sur une multitude de toits de la capitale. Lui, c’est le rooftop, véritable phénomène originaire des États-Unis et que nos voisins berlinois ont expérimenté bien avant nous. Lieux de vie s’apparentant à une gigantesque terrasse surplombant la ville, les rooftops dominent la cité, offrant une vue à 360°
incomparable et spectaculaire. Les Parisiens n’ont pas tardé à s’amouracher de ces lieux, devenus en peu de temps « the place to be » à l’arrivée des beaux jours, où les jeunes actifs branchés se donnent rendez-vous pour siroter un cocktail en afterwork ou partager un dîner s’étendant jusque bien au-delà du crépuscule. « Le propre d’un rooftop est d’être un lieu plurifonctionnel offrant de multiples points de vue. C’est une bulle élevée où le visiteur est invité à prendre de la hauteur, au sens propre comme au figuré »,