André Daguin : Dans la profession, cette année, nous avons hurlé que l’année était catastrophique, en fait elle ne sera que médiocre. Bien sûr, certains, dont plusieurs hôtels parisiens, ont accusé des baisses de fréquentation importantes. Dans certaines provinces, des professionnels ont nettement progressé.
Georges Golan : Avec des attitudes outrées de pessimisme, sentez-vous la profession assez volontaire pour entamer des mutations ?
AD : La restauration est d’abord en attente d’un système fiscal nouveau, et la clé de toute modernisation du métier est le changement de taux de TVA. C’est à partir de cette harmonisation que l’on pourra lancer la profession sur la voie de meilleurs achats, vers de meilleurs chiffres d’affaires et de meilleurs salaires, donc vers de la modernité.
GG : Dans le même temps, elle se sent très touchée par les modifications du temps de travail, les problèmes de recrutement et de gestion qui en découlent. L’UMIH a décidé de se rapprocher de Metro pour travailler sur l’amélioration des conditions économiques et de gestion des entreprises de restauration et d’hôtellerie. Quelle forme cela pourra-t-il prendre ? Comment Metro peut véritablement aider votre profession ?
Michel Arnoult : Ce que nous cherchons