Le petit-déjeuner est important, parce que les clients y sont attentifs, parce que c’est l’un des derniers souvenirs de l’établissement que le client emportera avec lui, et parce que c’est un centre de profits pour l’hôtel. Pourtant, il y a encore beaucoup à faire. En effet, pendant longtemps les hôteliers ont considéré le petit-déjeuner comme acquis. Trois clients sur trois prennent systématiquement leur petit-déjeuner à l’hôtel et seulement un client sur dix s’abstient. Les 15 % restant prennent de temps en temps leur petit-déjeuner à l’hôtel.
Le rapport qualité/prix en question
Mais si les clients prennent généralement leur petit-déjeuner à l’hôtel, en sont-ils satisfaits ? La réponse est non. En effet, selon une enquête de Coach Omnium, 52 % des clients estiment le rapport qualité/prix médiocre, voire très médiocre. Pire encore, les clients estiment que la qualité se dégrade. Seulement 77 % d’entre eux s’estiment aujourd’hui satisfaits, contre 92 % en 1999. Quant au prix, il est généralement considéré trop cher dans les hôtels 1,2 ou 3 étoiles.
A l’hôtel, le buffet reste prédominant et deux clients sur trois plébiscitent d’ailleurs cette formule, contre un sur quatre qui préfère le petit déjeuner continental en salle ou en chambre. Seulement un client sur dix n’a pas de préférence (voir «Le petit-déjeuner dans les hôtels» par Mark Watkins). L’avantage du buffet est bien sûr d’offrir une grande diversité de choix pour un prix forfaitaire. Au petit-déjeuner, le client s’attend à