Par un concept qui se rapproche de la franchise, Faitout se veut l’interlocuteur de la commune qui possède une licence IV et dispose d’un bâtiment à louer, comme du patron cafetier de zone rurale souhaitant passer sous enseigne et profiter des avantages qui y sont inhérents. L’Aveyronnais Claude Balthazar y croit et pense que l’avenir du commerce indépendant passe par la mutualisation des compétences, notamment à travers l’optimisation de la fonction achats dans une enseigne.
Le choix des professionnels
« Dans le concept, la recherche et la sélection de l’exploitant par Faitout sont essentielles », assure Claude Balthazar qui voit dans le professionnalisme de l’exploitant, ses qualités de gestionnaires, la clé de la réussite. « Les élus apprécient de déléguer le choix des candidats à des spécialistes du secteur. » Les préférences de Faitout vont à des personnes qui ont travaillé dans l’hôtellerie-restauration ou le commerce ; le café que l’on reprend par dépit du chômage et sans expérience du secteur amenant de trop nombreux échecs. L’autre versant de Faitout, c’est une enseigne qui doit acquérir une forte notoriété et dans laquelle le client saura qu’il peut trouver, en plus du café-bar, un rayon épicerie, les journaux, et une palette d’autres services à la carte : point poste, dépôt de pain, tabac, cartes de pêche, etc. Le commerce qui fait tout ou presque au village, en somme… et dans lequel le café-bar n’a pas à être la principale source de chiffre