ÉCONOMIE RURALE
Dans un monde rural en pleine mutation, certains leviers de développement sont devenus – ou redeviennent – incontournables. La mise en place des circuits courts d’approvisionnement et les établissements multiservices ont fait leurs preuves en redonnant de la vitalité aux campagnes.
Néo-ruralité
La ruralité n’est plus coupée, comme autrefois, du reste de l’économie. Les interactions sont nombreuses, qu’il s’agisse de la population, désormais majoritairement « rurbaine », c’est-à-dire habitant en milieu rural, mais avec des exigences de services équivalentes, voire supérieures à celui des villes. Dans ce cadre néo-rural les circuits courts représentent un véritable levier économique. Depuis avril 2009, le ministère de l’Agriculture propose d’ailleurs une définition officielle : les circuits courts se caractérisent par un mode de commercialisation des produits agricoles qui s’exerce, soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte, à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire. Un plan du ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, lancé en 2009 pour favoriser le développement des circuits courts est décliné en 4 axes : – améliorer les connaissances sur les circuits courts et les diffuser ; – adapter la formation des agriculteurs de la production à la vente ; – favoriser l’installation d’agriculteurs en circuits courts ; – mieux organiser les circuits courts.
Les + des circuits courts
– Un commerce plus juste qui rémunère le producteur et permet