En entrant à l’école hôtelière de la rue Médéric, Christophe Plantier se destinait à une formation en cuisine. Les conseils de ses professeurs le détournent de son ambition de devenir chef et l’orientent vers la gestion et l’hébergement. Après des stages longs au Meurice puis au Grand Hôtel à Paris, il rejoint le groupe Cidotel. L’Elysées Marignan puis le Baltimore le voient gravir les échelons : après être entré à la réception, il ressort assistant de direction et entre au Royal Malesherbes puis à l’Astor.
L’expérience de toutes les clientèles
Lassé de sa vie parisienne qu’il a toujours connue, il s’enfuit en province pour démarrer les expériences qui constitueront le vrai tremplin de sa carrière. Nous sommes en 1989, année où il entre dans le groupe Barrière, à la Baule comme chef de réception puis attaché de direction. « Un établissement saisonnier mais avec une grosse clientèle, traditionnelle, presque familiale, de long séjour, qui n’avait rien à voir avec la clientèle d’affaires que j’avais à Paris. » Trois ans plus tard, Christophe est confronté à une clientèle très différente dans l’hôtel que Barrière possède à Deauville. Il devient attaché de direction dans cet établissement qui fait alors figure de navire-amiral du groupe. « Cela n’avait rien à voir avec les clients de la Baule. Entre les clients du casino, du showbiz, les commerçants du Sentier, les courses et le polo, il faut s’adapter à un style très mélangé ».
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