Depuis quatre ans qu’elle dirige les lieux, Véronique Brégeon s’emploie à perpétuer une affaire de famille dont elle est la 4ème génération de dirigeants. LeCoq-Gadby existe depuis 1902 en s’adaptant perpétuellement. Arrivés à la fin du XXème siècle, ses salons pouvant recevoir 300 personnes pour une capacité hôtelière limitée à… 11 chambres commençaient à soulever un problème de cohérence de l’offre.
L’ambition d’agrandir l’hôtel était déjà ancienne mais elle n’a pu se concrétiser qu’au bout de longues années, le temps que la mairie de Rennes finisse par délivrer un permis de construire. Véronique Brégeon, qui s’inscrit comme dépositaire d’une affaire de plusieurs générations, envisage donc les transmissions futures. Cette préoccupation de faire un choix pérenne l’a guidée vers la construction HQE pour son projet d’extension, comprenant 14 suites et un spa.
Chantier HQE
Il est vrai qu’avec un mari créateur de l’Institut des Hautes Etudes en Développement Durable à l’Ecole Centrale, elle pouvait trouver en son foyer quelque conseil en la matière. Et c’est depuis les premiers coups de pelle qu’a été lancée la démarche HQE. « Nous sommes dans une parcelle urbaine dense. Le chantier se devait d’être le moins polluant, le moins bruyant et le moins salissant possible. Le cahier des charges prévoyait moins de temps, moins de bruit et moins de bétonnières. Au point qu’il n’a pas été nécessaire d’interrompre l’activité durant les travaux », raconte-t-elle, reconnaissant que « l’industrie hôtelière est très polluante ». Même la cloison