Depuis plusieurs années déjà, les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration montent au créneau pour dénoncer le développement d’activités nuisibles à leur secteur, des activités parfois peu ou mal encadrées, ce qui laisse de la place pour des abus. Bien entendu, administrations et professionnels ne voient pas les choses sous le même angle, mais depuis quelque temps, des groupes de travail et des réunions sont organisés pour essayer de créer des définitions, écouter les doléances de chacun et trouver des solutions.
Meublés classés tourisme, gîtes, chambres d’hôtes, résidences de tourisme, les alternatives au séjour en hôtel sont nombreuses. Depuis une quinzaine d’années la capacité d’accueil totale de ces structures se développe de manière exponentielle et ce phénomène inquiète les hôteliers. Au 1er janvier 2003, le nombre de lits en résidences de tourisme et hébergements assimilés était évalué à 380 800 par la Direction du Tourisme qui en a dénombré 429 500 au 1er janvier 2004. De même le nombre de lits des meublés de tourisme est passé de 540 800 à 605 600 et celui des chambres d’hôtes de 58 100 à 62 000. La capacité hôtelière, elle, était de 1 207 200 lits au 1er janvier 2003 et de 1 206 600 un an plus tard (cf. tableau p. 33). La capacité des résidences de tourisme a fortement augmenté de 1992 à 2001 (cf. cartes), notamment depuis 1998, date