Il est de ces établissements pétris d’art et d’histoire. Né dans les années 30 à Juan-les-Pins, l’hôtel Juana continue, aujourd’hui encore, à faire vivre l’esprit chic, raffiné et bohème de l’époque. Près d’un siècle après sa construction, la musique jazz et l’héritage des plus grands artistes cohabitent avec le lancement de concepts plus actuels que jamais. Le Juana s’adapte à son époque, démontrant un savoir-faire certain dans l’art de se renouveler.
L’hôtel Juana est né de l’imagination de l’entrepreneur russe Alexandre Barache au début des années 30. Son architecture (Georges Diganski), sa situation et son raffinement en font presque immédiatement le rendez-vous incontournable du gotha de ces Années folles, où les milliardaires excentriques côtoyaient les stars du jazz et des personnalités telles que Winston Churchill ou l’Aga Khan.
30 ans plus tard, Picabia, Chagall, Picasso mais aussi les céramistes les plus renommés de la région investissent les lieux. C’est ensuite un tout autre art qui fait la réputation du Juana, au milieu des années 80 : Alain Ducasse en fait le 1er hôtel français à disposer d’une table doublement étoilée.
Mais au début des années 2000, l’hôtel est mis en vente. Il finit par être racheté par Marianne Estène-Chauvin (déjà propriétaire de l’Hôtel Belles Rives situé non loin) en 2006.
UNE DIRECTION NOUVELLE
Aujourd’hui et depuis cet été 2022, c’est officiellement son fils, Antoine Chauvin, qui reprend les rênes du Groupe Belles
