Il y a trente-cinq ans, en 1971, en plein débat sur la vie chère et la modernisation de la distribution, METRO ouvrait à Villeneuve-la-Garenne son premier entrepôt. Une révolution pour les restaurateurs qui se plaignaient, comme les consommateurs, du trop grand nombre d’intermédiaires et de l’effet spirale à la hausse des prix.
METRO n’avait d’ailleurs pas pour argument majeur que les prix mais déjà la notion de service aux professionnels. Trouver tous les produits, depuis l’hygiène aux produits alimentaires, en passant par le petit matériel, sous un même toit apportait aux restaurateurs un confort et un gain de temps inestimables. Le self service du commerce de gros était ainsi créé. L’engouement fut tel que l’entrepôt eut du mal à faire face à la demande. En effet, METRO avait un argument de poids en restant ouvert aux heures où les restaurants étaient fermés. D’où une facilité d’achat encore inconnue.
Stocker pour les restaurateurs
Les restaurateurs sensibilisés aux problèmes de gestion ont compris aussi que METRO stockait pour eux en permettant des conditionnements en plus petites quantités : s’approvisionner en quantités étudiées, ni trop ni trop peu. Et cela sans risque de rupture. METRO entrait dans une véritable relation d’aide et de service avec ses clients. Par exemple METRO fut le premier distributeur de gros à imposer aux fournisseurs le conditionnement par six camemberts au lieu du conditionnement traditionnel de vingt-quatre.
METRO, en décrochant de haute lutte le droit de faire