Le permis d’exploitation est entré dans les moeurs et personne ne se plaint de l’existence de cette formation qui manquait dans des métiers fort peu réglementés. Le permis d’exploitation touche tous les patrons de débits de boisson. L’obligation, depuis 2009 de suivre la formation pour les détenteurs de la petite licence restauration, est un élément qui élargit son champ et sa montée en puissance.
Unanimité
Cette formation a le mérite unanimement reconnu de répondre, au moins en partie, à la question récurrente d’une profession où il n’est besoin d’aucune qualification pour entrer. Celle-ci, pour courte qu’elle soit, a au moins le mérite de faire prendre conscience des responsabilités qui engagent le professionnel qui sert de l’alcool.
Une obligation de plus pour les CHR, diront les plus blasés. Certes, mais il est rare qu’à l’issue de leur formation, les participants ressortent sans reconnaître qu’ils ont appris quelque chose sur un métier qu’ils pratiquent depuis parfois plusieurs années. La réglementation autour de la vente de boissons alcoolisées est en effet riche et bien des points abordés s’appliquent à toute entreprise. Par exemple, le fonctionnement des tribunaux : de quelle juridiction relève tel ou tel problème ? Qui sait à qui s’adresser s’il conteste la mesure de fermeture administrative qui le frappe ?
Crédibilité renforcée
Si aucune qualification n’est toujours exigée pour ouvrir un débit de boissons, il est manifeste que les interlocuteurs de la profession sont sensibles à l’amélioration de la formation qu’apporte
