La crise n’a donc pas empêché le développement de la consommation de bière. Celle-ci a progressé de 9 % en chiffre d’affaires et 3,5 % en volume. « Cet écart de progression entre chiffre et volume s’explique par la valorisation du produit à travers des bières de spécialité », explique Cédric Barberousse, acheteur brasserie chez Metro. Les bières de spécialité (plus de 5 °) ont en effet le vent en poupe depuis quelques années et ont vu leur chiffre d’affaires s’élever de 12 % alors que dans le même temps les bières de luxe ne gagnaient que 4 %. Metro, acteur majeur du secteur, suit ces tendances mais note une forte progression en 2009 sur sa bière de marque de distributeur : + 18 %. Les consommateurs recherchent donc de plus en plus un produit de qualité, même si la bière de luxe continue d’occuper la moitié du marché. « Les spéciales et les ambrées marchent très bien ces derniers temps. Les femmes sont de nouveaux consommateurs de bière, c’est mieux accepté, surtout avec les bières aromatisées », note Cédric Barberousse.
L’avenir proche ? Peut-être la bière à l’apéritif, comme le voudraient les brasseurs qui ont là une réponse à la répression de l’alcoolémie routière.
– Pelforth
Il y a près de 600 ans déjà, dans le Nord de la France, les maîtres brasseurs préparaient une bière fraîche et légère que l’on appelait « bière de printemps ». Les brasseurs Pelforth ont conservé cette tradition