La ruralité selon l’INSEE
Durant les 20 dernières années, les commerces ont évolué de façon inégale suivant les secteurs : dans les services personnels (coiffure, soins de beauté…), les établissements se multiplient alors que, dans d’autres secteurs (réparation, débits de boissons…), ils se raréfient. Le développement des établissements est particulièrement marqué dans l’espace rural.
En 2008, les petites agglomérations rurales sont ainsi presque aussi bien équipées que l’espace urbain. Les communes rurales isolées bénéficient aussi de la croissance du nombre des établissements depuis 2000 mais demeurent pour certains services (cinémas, agences de voyages…) nettement moins équipées que le reste du territoire.
À la campagne, mieux qu’en ville ?
L’implantation des établissements de services marchands s’est fortement accrue dans l’espace à dominante rurale qui bénéficie ainsi en 2008 d’un maillage plus serré qu’en 1993.
Avec 1 % en moyenne annuelle entre 1993 et 2008, la croissance du nombre d’établissements par habitant y a été plus forte que dans l’espace à dominante urbaine où elle n’a été que de 0,6 %. Le nombre d’agences immobilières par habitant a crû cinq fois plus vite en moyenne annuelle dans l’espace rural que dans l’espace urbain. Pour les agences de voyages, les autres services personnels, ou la coiffure, la croissance annuelle moyenne a été au moins deux fois plus forte dans le rural. Les pompes funèbres, ouvertes à la concurrence depuis 1993, se sont aussi particulièrement développées