Les productions doivent innover, mais cette tâche est particulièrement risquée. Les fausses bonnes idées minent littéralement le terrain de l’innovation. Pour qu’un produit corresponde à l’attente et à la demande du restaurateur et qu’il soit perçu comme tel par son destinataire, l’industriel doit effectuer un travail de fond très coûteux en énergie. Et pour être guidé efficacement, il a besoin du diagnostic du distributeur, en contact permanent avec le restaurateur.
Orienter la recherche et le développement
Metro, le plus gros distributeur de la restauration indépendante, a adopté, il y a une dizaine d’années, une politique d’aide et de soutien à l’innovation dans les produits alimentaires destinés à la restauration. Ce sont, le plus souvent pour des raisons de légèreté de structures, des PME qui en bénéficient. Celles-ci ont la souplesse nécessaire à définir leurs produits en fonction des attentes concrètes des restaurateurs, guidées et supportées par les analyses des équipes et des panels Metro.
Des exemples concrets viennent étayer ces remarques. Loeul et Piriot, entreprise familiale du secteur de la viande, a pu, au cours