Georges Golan : Maison de la France est-elle une institution ancienne et quelles sont exactement ses missions ?
Paul Dubrule : J’ai été élu le 24 mars à la suite de Gérard Brémond qui avait fait deux mandats de trois ans, comme son prédécesseur, Gilbert Trigano, et comme le premier président qui était Roger Godinot. Maison de la France a été fondée en 1987 par Jean-Jacques Descamps avec l’idée qu’il fallait faire respirer l’administration. Le tourisme était administré par des organes dépendant de la Direction du tourisme, implantés dans les principaux pays qui génèrent des touristes et dans les différentes régions et départements français. Jean-Jacques Descamps, en créant Maison de la France, a fait entrer des membres du secteur privé dans cet encadrement du tourisme en en attendant un regard différent et une dynamique supplémentaire. Maison de la France est un GIE public-privé, où l’on trouve Air France, la SNCF, les grands tours opérateurs et les chaînes hôtelières, qui organisent des actions de promotion de la France à l’étranger.
GG : Les moyens de Maison de la France sont-ils suffisants pour atteindre de tels objectifs ?
PD : Ils le sont moins que dans certains pays européens comme l’Espagne. Mais j’ai pu constater, au cours de mes visites et discussions avec les équipes du directeur général Thierry Baudier, de leur grande compétence et de leur grande implication dans les objectifs du GIE. On sent une expertise certaine
