En dehors du cas des discothèques (voir notre encadré en page 51), il n’est pas obligatoire de s’assurer, mais travailler sans assurance est plus que déraisonnable. C’est une folie.
Pour s’assurer, le professionnel s’adresse soit à un grand généraliste (Axa, AGF, Mutuelles du Mans…), soit à un courtier et certains, d’ailleurs assez peu nombreux, sont spécialisés dans le secteur.
Savoir analyser ses risques
La première démarche consiste à faire un état de ses risques. En général, votre courtier vous fait remplir un questionnaire et il visite votre établissement. Ce dernier point est important. Exigez que votre courtier se déplace, car vous aurez du mal, s’il ne le fait pas, à invoquer plus tard, en cas de différent, un défaut de conseil.
Lors de sa visite, votre courtier vous aidera à identifier et à estimer votre risque. Vous pouvez également faire appel à un cabinet indépendant, mais cette démarche sera payante, ce qui fait qu’en général, c’est votre courtier qui s’en chargera. Il faut donc bien choisir son courtier et privilégier ceux qui ont pignon sur rue. Sachez que pour être courtier, il suffit de suivre 150 heures de formation et que cette formation peut être interne. Il faut certes aussi que le courtier s’assure contre le défaut
