Si la canicule de cet été a énormément fait souffrir les êtres humains, force est de constater que la faune sauvage a été plus résistante. Certes, certains villageois ont été éberlués de voir de grands cervidés s’abreuver dans leur piscine. Ce comportement est d’autant plus exceptionnel que concernant les cerfs et les chevreuils, il s’agit d’espèces nocturnes et très craintives. Mais globalement, les autorités n’ont pas pour l’instant remarqué de répercussions notoires de la canicule sur la faune sauvage.
Les effets de la canicule
Les ingénieurs de L’ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) attendent d’étudier le gibier cet hiver pour tirer des conclusions définitives. Quelques craintes persistent, notamment que les animaux ne soient pas suffisamment matures au cours de la prochaine période de reproduction, ce qu’explique Guillaume d’Allaines, ramasseur de gibiers dans l’Allier : «Les cerfs, les chevreuils, les biches, les daims ainsi que le petit gibier de plaine tel que le faisan ou la perdrix naissent en mai/juin. Ils ont donc pu se développer normalement et la saison de chasse 2003 devrait être bonne. Par contre, les bêtes ont dû manger de l’herbe plus tôt qu’à l’accoutumée à cause du tarissement de lait de leur mère, ce qui risque de retarder leur croissance.»
Rien n’est donc vraiment déterminé à moyen terme. Sur le long terme, on peut par contre être sûr que la canicule n’influe