Dans son quartier fait de pavillons des années 30, La Table d’Antan ne dépare pas dans le paysage : éloigné des commerces de centre ville, le restaurant occupe en effet une maison d’habitation transformée. C’est là que les Julien ont choisi de s’établir en 1996. Après une existence de chef salarié, Pierre Julien, âgé alors de 37 ans, avait estimé posséder assez d’expérience pour voler de ses propres ailes. Originaires de la Loire, c’est un peu par hasard que le couple rachète cette affaire dans l’Essonne. Et le moins que l’on puisse en dire, c’est qu’ils ne choisissent fonds et des murs, les Julien ont investi et poursuivi dans cette voie qui leur permet de tourner aujourd’hui avec un établissement climatisé en parfait état. « Les premiers investissements ont donné un coup de fouet », assure le chef-propriétaire qui a conservé le thème Sud-ouest de son prédécesseur. Et cela lui réussit. Exclusivement avec des produits frais qui lui vaudraient bien une plaque de maître-restaurateur. Le foie gras est évidemment bien présent à la carte, décliné en pas moins de quatre entrées. Avec des alternatives tout aussi gourmandes, telle que la salade de st-jacques aux girolles tuiles aux noisettes. Le canard tient aussi une large place dans la carte, avec, notamment, une spécialité de Pierre Julien, le gigot de canard mijoté aux bolets et aux girolles, foie gras poché. Il est d’ailleurs possible de commander un menu canard tandis que s’affichent
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