L’exemple breton de Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, est un cas d’école pour de nombreuses destinations françaises. La cité corsaire a tout pour plaire et a su acquérir un véritable professionnalisme dans les divers domaines du tourisme, du festival de concerts rock au Grand Aquarium, en passant par les visites liées au patrimoine historique et architectural. Cependant, comme toutes les vieilles dames de notre Hexagone, la doyenne de la Côte d’Émeraude reste en alerte pour ne pas voir sa fréquentation s’éroder. Cette course contre l’essoufflement est un phénomène d’ampleur nationale qui mérite de trouver rapidement des réponses.Le tourisme malouin est l’un des fleurons de notre pays. Presque personne n’ignore le nom de cette « cité corsaire » qui, bien au-delà de ses remparts de granit, génère 2 200 emplois salariés directs en moyenne sur l’année (soit 6,9 % des emplois globaux) et plus de 4 600 en haute saison (soit 13,2 % des emplois globaux). Avec près de 40 % de son activité commerciale réalisée par l’hôtellerie et la restauration, Saint-Malo agglomération s’affiche comme le 2e pôle commercial du département après Rennes.Un tourisme mature
Selon les données départementales, l’activité touristique est mature et équilibrée, mais attention à l’essoufflement ! En effet, 2 nuitées sur 5 sont réalisées par des touristes âgés de 50 ans et plus. Et la clientèle étrangère se laisse désirer.
L’activité est soutenue par une clientèle classique, suffisamment aisée pour
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