Un tracteur rouge trône au milieu de la salle du restaurant envahi par un étonnant bric-à-brac subtilement agencé : sur les murs tapissés de planches de bois, un panier en osier cotoie un soufflet de forge et un fer à cheval, une lampe à huile, une antique pendule, une canne à pêche voisinent avec de vieilles photos, des 33 tours et un portrait peint d’une vénérable grand-mère. Bienvenue à la Pataterie.
Avant d’être un restaurant, la Pataterie est un concept : «L’idée c’est que les clients se disent : ce soir, on va manger dans la grange de grand-père», explique Jean-Christophe Pailleux co-créateur avec Michel Gabard de cette franchise qui monte. Avant d’être un plaisir du palais, la Pataterie est un régal des yeux : un décor campagnard qui n’a rien de ringard. Du sol au plafond, l’assemblage des objets hétéroclites fait vibrer la corde sensible de la nostalgie et du pittoresque. Jeunes ou anciens, les mamies et les petits-enfants, toutes les générations se retrouvent dans ce décor haut en couleurs qui recrée avec bonne humeur le charme des fermes d’antan.
Cette originalité, cette fraîcheur se retrouve bien sûr dans l’assiette où la pomme de terre est reine. La bonne vieille patate paysanne se décline à toutes les sauces et se met à la portée de
