Antoine Majou qualifie l’attitude des intermittents du spectacle à la veille de l’ouverture du Festival des Francofolies de «terrorisme économique».
Une enquête a été réalisée par la CCI La Rochelle sur demande de l’UMIH 17 pour évaluer les pertes des hôteliers. Les 80 établissements de La Rochelle, de son agglomération et de Châtelaillon ont été sollicités. 46,25 % d’entre eux ont répondu à la CCI. Celle-ci a pu établir le bilan suivant : sur La Rochelle et son agglomération – hors Châtelaillon -, 3036 chambres ont été annulées officiellement par les Francofolies ou par des clients «satellites» comme les sponsors, 1738 chambres ont été relouées grâce au passage, le différentiel de «relocation» représente 1298 chambres, soit 183 000 euros de chiffre d’affaires perdu sur l’activité hôtellerie pure (hors petits déjeuners et services annexes).
Antoine Majou soutient le président de l’UMIH 13 qui a porté plainte contre X et attend de connaître les arguments juridiques invocables avant de, peut-être, porter plainte à son tour. «Ce regrettable incident doit aussi ouvrir un débat plus large sur les limites du droit de grève. Nous savons que les intermittents des Francofolies travaillaient, ce sont des personnes extérieures au festival qui ont tout bloqué. Pourquoi ni la Préfecture, ni la Mairie n’ont réagi à temps pour lever les barrages ?» Le Président de l’UMIH 17 s’interroge