80 000 adhérents. C’est le chiffre qu’affichait le compteur de l’Umih jusqu’au 59ème Congrès de Saint-Malo qui s’est tenu du 22 au 24 novembre. Un élément qui semblait corroborer sa position de leader du secteur, avec 34 % de notoriété, selon les résultats de l’enquête Ifop/ L’Hôtellerie Restauration. Rectification faite à l’occasion du Congrès annonçant finalement 34 000 adhérents actifs, la confédération connaît une baisse de régime notoire…
La renommée de l’Umih auprès des professionnels du secteur n’est certes plus à faire. De fait, elle arrive bien en tête dans les citations des professionnels interrogés devant la CPIH et le Synhorcat, la Fagiht et le SNRTC. Néanmoins, l’enquête Ifop/Hotellerie- Restauration, basée sur un échantillon de 400 responsables de CHR, interrogés du 6 au 10 octobre 2011, met en exergue la notoriété disparate de l’Umih, variant au gré de la dynamique de chacun des 102 syndicats départementaux.
Représentativité très inégale
La confédération Umih est très puissante dans le Nord Pas de Calais, en Bretagne, et en région PACA en raison de l’implantation de nombreux petits cafés. En revanche, sa présence est très inégale dans les départements de province et quasi- ment absente de la région parisienne. Une faible représentativité puisque la confédération est présente via deux syndicats départementaux : celui du président Lecourt plus spécifiquement hôtelier qui recense 400 adhérents à Paris et celui du président Navet, l’Upih Ile-de-France, qui compte 900 adhérents sur la