Le 12 septembre au matin, l’amendement artisan-restaurateur a été rejeté par les sénateurs. La ministre a argué que l’appellation « fait maison » était la réponse aux demandes des consommateurs et des professionnels. Selon l’Umih, l’appellation « fait maison » est sans conteste une avancée pour le consommateur qui dispose désormais de l’information escomptée. Néanmoins, cette mesure ne va pas assez loin dans la reconnaissance de la restauration artisanale. L’Umih souhaite que la reconnaissance de l’artisan-restaurateur passe par la garantie de la transparence auprès du consommateur mais également par la qualité de l’intégralité des produits proposés dans le restaurant. Enfin, reconnaître juridiquement l’appellation d’artisan-restaurateur permettrait de valoriser les savoir-faire et les métiers.
De la persévérance
L’Umih avait fait entendre sa proposition sur la reconnaissance de la restauration artisanale auprès des pouvoirs publics à l’occasion de nombreuses réunions de travail avec les parlementaires. Elle continuera de porter sa proposition auprès des députés pour la deuxième lecture du projet de loi relatif à la Consommation prévue en décembre à l’Assemblée nationale mais également pour le projet de loi relatif à l’Artisanat qui devrait être discuté prochainement au Parlement.
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