L’UMIH du Finistère s’émeut de la pression subie par la profession de la part des services de l’État. Ce sujet fut l’un des temps forts de l’Assemblée Générale tenue le 27 mars à Brest sous la responsabilité du Président départemental, Hubert Jan.
Dans ce département, voire dans la Bretagne entière, les cas sont nombreux où des policiers, par groupes d’une dizaine d’éléments, accompagnés de représentants des administrations investissent des établissements de manière musclée. Les professionnels visités se plaignent d’un ton très agressif à leur égard et constatent que leurs clients sont choqués. «Les contrôles sont acceptables», souligne Hubert Jan. «Mais il faut du respect, nous ne sommes pas des bandits. Cela devient trop facile. Pour des raisons de choix de société, la police se sent investie d’une mission « divine ». Et certains élus politiques raisonnent de la même façon».
Refus de toute suspicion
La profession fait remarquer qu’elle prend ses responsabilités depuis longtemps, qu’elle assume sa part dans l’effort général. Elle refuse donc l’a-priori de suspicion qui accompagne souvent ces contrôles. Si les établissements sont sous pression sur la question de l’alcool, ce dernier peut être facilement acheté n’importe où, en épicerie, en grande distribution, dans les stations-service. Le Président Hubert Jan est intervenu auprès de commissaires de police et a écrit au Préfet du Finistère en mars 2006 pour demander une concertation de manière à «aplanir» les difficultés.
«Le Permis d’Exploitation