Charly Bélisson estime qu’il est temps pour lui «de rendre à la profession par son engagement ce qu’elle lui a apporté tout au long de sa carrière». En 40 ans d’expérience en tant que cuisinier-restaurateur, il a pu constater une dérive économique de ce secteur et souhaite contribuer à une amélioration prochaine en occupant le poste de Président de la FNRF. Le candidat définit lui-même son programme comme «un programme social, qui vise à remettre l’homme au coeur du système économique».
Charly Bélisson insiste sur trois points : l’emploi, la baisse des charges sociales et le rôle de plate-forme de réflexions et de propositions en régions de la FNRF. Il n’entre pas dans les dossiers point par point pour une raison simple qu’il explique : «Les six années que j’ai passées en tant que Vice-Président de la FNRF m’ont fait comprendre que je traiterai chaque dossier région par région et point par point. Je me déplacerai régulièrement à la rencontre des professionnels pour tenir le rôle d’ambassadeur de la profession».
1/ L’emploi : «Séduire et fidéliser».
Le recrutement : Selon Charly Bélisson, il faut agir en suivant quatre axes : restaurer l’image de la profession pour attirer les candidats, nouer des relations avec les directions des collèges et les conseillers d’orientation, placer les apprentis chez des maîtres d’apprentissage formés (tutorat) et reconnus par les centres de formation, faire revenir du personnel qui s’est éloigné de