«J‘ai tout appris sur le tas. J’ai eu de la chance, à l’époque à laquelle j’ai intégré le syndicat, c’était encore possible», confie Christine Ceugnet. La jeune fille abandonne ses études au terme d’une seconde secrétariat. Elle commence alors à travailler sur des machines dans une usine de fabrication de papiers peints. Elle y reste douze ans, jusqu’au moment où l’entreprise ferme ses portes. «Je me suis retrouvée au chômage, se souvient Christine Ceugnet. J’ai eu ma deuxième fille à ce moment-là, j’ai donc pu m’en occuper pendant un an et demi avant de recommencer à chercher du travail.»
La jeune femme suit une formation en secrétariat à l’ANPE lorsqu’elle apprend que la chambre syndicale lilloise recherche une secrétaire. Le Président de l’époque l’embauche en janvier 1989 avec un contrat qui lui permet de bénéficier d’allégement de charges la première année. Le contrat est ensuite renouvelé.
Un penchant pour le social
«Je ne connaissais en fait ni le secrétariat, ni le secteur CHR. Au début, je gérais le fichier des adhérents et je faisais quelques petits autres travaux sur l’ordinateur dont je connaissais les bases d’utilisation», raconte Christine Ceugnet qui est reconnaissante vis-à-vis des trois secrétaires administratives avec lesquelles elle a travaillé et qui lui ont beaucoup apporté.
Christine Ceugnet est devenue secrétaire administrative il y a deux ans et elle est bien consciente de ses responsabilités. Son rôle
