Vous êtes président de l’Umih 44 depuis 2001. Dans le bilan de ces 8 années, quelles sont les actions qui vous paraissent les plus marquantes ?
Je dois d’abord dire que c’est une expérience humaine formidable, riche de rencontres, d’échanges et d’amitiés sincères. Ma volonté d’accéder à la présidence de l’ex-FDIH 44 est le résultat d’une prise de conscience très désagréable du peu de considération dont nous créditaient les pouvoirs publics. Sur le plan social, nous la méritions sans doute car globalement, nos méthodes de fonctionnement étaient très archaïques, pas très éloignées d’un management à la Thénardier… Mais nous sommes aussi, avec nos différences, des CHEFS D’ENTREPRISE, des gens qui ont eu le courage d’investir, de cautionner avec leurs biens propres des emprunts bancaires, et ainsi de créer leur propre emploi. Ca mérite le respect ! Je me suis particulièrement investi dans la recherche de remèdes pour rattraper notre retard dans le domaine social et pour promouvoir l’EMPLOI. Avec la CCI, nous avons aussi créé la charte de confiance hôtels-restaurants pour instaurer une gestion des ressources humaines inspirée de celles des grandes entreprises. Les 120 entreprises qui l’ont signée s’engagent à respecter un suivi du salarié (livret d’accueil, entretien annuel, écoute des besoins de formation…). Leurs offres d’emplois sont visibles grâce à un pictogramme qui leur assure une priorité des candidatures.
L’Umih 44 a aussi développé le titre de maître d’apprentissage expérimenté. Ceux qui ont à leur actif un grand nombre