La marée noire est un triste sujet récurrent sur lequel l’UMIH n’a pas souhaité s’exprimer dans la presse par souci de ne pas «en rajouter» sur les conséquences touristiques dommageables pour notre activité.
Pour le moment, les professionnels doivent se préparer à collecter toutes les preuves matérielles d’un éventuel préjudice. Dans le cas où les clients annuleraient des réservations déjà effectuées : il est important d’obtenir un écrit de leur part mentionnant la raison de cette annulation. Il est aussi nécessaire de rapprocher les taux de réservation et d’occupation de l’année 2003 avec ceux des années passées. En effet, au cas où les pollutions subies en ce moment se traduiraient par une baisse du chiffre d’affaires, ce type de preuves permettrait de démontrer l’origine du préjudice et de se porter partie civile pour obtenir réparation. Sous l’égide de l’UMIH, il conviendra de rassembler les professionnels concernés dans une association de défense pour intervenir en justice le moment venu.
Le Service Communication suggère de ne pas faire de déclarations intempestives auprès des médias et qui auraient pour seul effet de faire fuir la clientèle. Les Présidents Le Quere et Roche ont réuni, le 17 février, tous les Présidents des départements concernés, de Brest à Biarritz, afin d’utiliser les structures mises en place pour Erika et d’harmoniser les efforts en liaison avec les cabinets des Ministres.
Une veille des réservations est mise en place pour mesurer leur évolution.