Alors que la loi Macron, entrée en vigueur le 7 août 2015, interdit les clauses de parité tarifaire entre les OTAs et les hôteliers, l’association Réservation en direct (à l’origine de la plate-forme FairBooking) qui compte quelque 3 500 adhérents, vient de mettre en place le mouvement « Les vaches à lait des otas ». Ce mouvement vise à faire connaître la « charte de la distribution hôtelière en ligne », rédigée par le GNI sur la base des 19 bonnes pratiques recommandées par l’Hotrec en 2012. Objectif, défendre les intérêts des hôteliers indépendants qui vont devoir renégocier leur contrat avec les OTAs (Online Travel Agent ou agence de voyage en ligne). Pascal Droux, hôtelier indépendant et président de l’association RED, livre ce qui a conduit à mettre en place ce mouvement et ses orientations.Qu’est-ce qui vous a conduit à mettre en place ce mouvement « Les vaches à lait des OTAs » et qu’est-ce que vous en attendez ?
Pascal Droux : La loi Macron crée une opportunité sans précédent pour les hôteliers indépendants de pouvoir entrer en négociation avec les OTAs.
Nous voulons ensemble défendre les intérêts de chacun. En effet, il n’est pas possible de se défendre seuls sans disposer de compétences juridiques, de la capacité à négocier avec des multinationales. C’est seulement en nous regroupant que nous pourrons réussir à nous faire entendre et négocier. Ce mouvement a pour but de regrouper les personnes qui adhèrent à
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