Aveyronnaise et albigeoise d’adoption, Danielle Routaboul arrive à Toulouse dans les années 1970. Intérimaire, elle réalise plusieurs longues missions à l’aérospatiale et à la Chambre de commerce et d’industrie. C’est lors de ces missions qu’elle rencontre Raymonde Borios, membre de la CCI et présidente de l’Umih 31, qui, intéressée par le profil de Danielle Routaboul, lui propose de devenir la secrétaire du syndicat.
En 1980, la jeune femme intègre donc une équipe de cinq personnes. Trois ans plus tard, l’informatique arrive dans les bureaux. «Un jeune avait été embauché pour s’occuper de l’informatique, mais il coûtait trop cher. On nous a alors demandé si l’un de nous voulait s’en charger. Personne ne s’est manifesté. J’étais la plus âgée de l’équipe mais je me suis dit «pourquoi pas». Je n’ai pas eu de formation spécifique, mais j’ai eu envie d’essayer. Petit à petit, j’ai appris seule. Je suis autodidacte et aujourd’hui je m’en sors bien», explique Danielle Routaboul.
Une équipe solide
Fille de commerçants, la secrétaire ne compte pas ses heures. Depuis quatre ans, elle est secondée par Monique Ponsin, et aux dires de Danielle, tout le monde l’appelle Danielle, elles forment un «tandem formidable». «Complicité et confiance absolue sont les maîtres-mots du travail ici. Les élus savent que le travail est fait, qu’aucun dossier n’est laissé de côté. Il y a une bonne ambiance et les présidents sont
