Les 55O millions d’Euros de PRIMES A L’EMPLOI pour 2005 et les 370 millions pour 2006 inscrits dans les Lois de Finances (et non les 1,5 milliard annoncés) ont permis de supprimer le « SMIC hôtelier » c’est-à-dire que le SMIC du secteur est désormais supérieur de 275 euros au SMIC de droit commun.
Rappelons que le secteur, selon la DARES (organisme du Ministère
du Travail) est celui qui a le plus augmenté les salaires en 2005.
Rappelons que selon l’ANPE, le secteur de l’hôtellerie, restauration est le deuxième secteur avec le bâtiment qui a le plus créé d’emplois en 2005.
Le 24 janvier dernier, le Premier Ministre nous a assuré poursuivre, avec la même détermination, l’action engagée en faveur de
la baisse du taux de TVA pour la restauration.
Dans cette attente, l’UMIH est prête à contribuer à la mise en oeuvre d’un plan de modernisation proposé par le Gouvernement notamment en réouvrant les négociations avec les partenaires sociaux afin d’aboutir à une revalorisation de la grille des salaires.
Toutefois, ces négociations ne pourront aboutir que si le budget des aides attribuées au secteur à titre transitoire, dans l’attente de la baisse de la TVA, est revalorisée de manière conséquente par rapport au dispositif actuel, avec une juste répartition entre les bénéficiaires, sans oublier les entreprises sans salariés (48 % du secteur).
Cette revalorisation est d’autant plus nécessaire qu’il convient également d’accompagner la mise en oeuvre des avancées sociales
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