C’est désormais établi, il ne se passe plus une semaine sans manifestation, casse, heurts et saccages à Nantes. Hier l’aéroport de Notre-Dame des Landes (en attendant le référendum fin juin), aujourd’hui la loi Travail, Nantes est devenue, comme Rennes, le symbole de la contestation et de la grogne. Mobilisés depuis le début des débordements, nous vous livrons ici ce que nous appellerons un point d’étape sur les travaux du GNI Grand Ouest et comment l’équipe accompagne les professionnels dans la réelle détresse dans laquelle nombre d’entre eux se trouvent. Un comité de pilotage des actions à mener s’est naturellement et rapidement créé entre la CCI Nantes St-Nazaire, représentant l’ensemble des 1 450 commerces du centre-ville de Nantes, l’association Plein Centre qui représente les boutiques et le GNI Grand Ouest Hôtellerie Restauration, au service des entreprises CHR et particulièrement des 450 entreprises du centre-ville de Nantes. Les faits
Nantes est depuis deux mois maintenant, le théâtre de scènes de guérilla urbaine. Vitrines brisées, mobiliers urbains dévastés, magasins pillés, échauffourées entre forces de l’ordre et casseurs ont rythmé les dernières semaines, au rythme des appels à manifestations des organisations syndicales. Particularité nantaise, la « coutume » veut que les organisateurs de manifestation ne sollicitent pas les autorités et ne déposent pas le parcours de la manifestation en préfecture, comme la loi l’exige et comme l’application de cette loi est respectée dans toutes les villes de France. Les badauds et clients ont fui le centre-ville
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