CFDT, CGT, CFTC, CGC et FO se sont réunies le 16 octobre à la Bourse du Travail à Paris pour expliquer leur départ des négociations sociales. Les différents porte-parole des salariés ont exprimé leur déception face à l’attitude des syndicats patronaux.
Ils revendiquent en choeur l’application du droit commun. Donc, les 35 heures. Seule FO, qui a présenté les propositions «les plus acceptables pour le patronat», consent à maintenir les 39 heures.
De son côté, l’UMIH s’interroge : «les organisations de salariés mesurent-elles bien le risque d’imposer des conditions de travail inadaptées à la majorité des petits établissements au détriment de l’emploi ?», et rappelle qu’en deux ans, le secteur a déjà diminué de quatre heures son temps de travail. Un effort considérable selon le syndicat patronal.
Autre pierre d’achoppement entre salariés et patrons : la prévoyance. Tous les syndicats de salariés estiment que ce point ne devrait plus faire partie du débat mais constituer un acquis.
L’UMIH déclare de son côté qu’il est «vital (…) de mettre en place la prévoyance qui n’existe pas encore dans les petites structures».
Les syndicats présents le 16 octobre souhaitent que, dans le futur, les négociations incluent les saisonniers et les temps partiels. «Sinon, nous ne signerons rien», déclare la CFDT. L’Umih souhaite quant à elle éviter la mise en place «brutale dans les petites entreprises de conditions de travail fragilisant les emplois». Les petites entreprises de moins de 10 salariés représentent 90 % des 200