Fraîchement nommé à la tête du GNI, Didier Chenet dévoile sa feuille de route et les orientations du nouveau groupement.Le GNI apporte une nouvelle dimension, qu’est-ce que cela va permettre ?
Le GNI regroupe dans une confédération trois organisations représentatives au niveau national, le Synhorcat, la Fagiht et la CPIH. Nous allons couvrir l’ensemble du territoire, tout en étant complémentaire au niveau géographique, de la taille des établissements et de nos métiers. Au total, nous représentons 23 000 établissements pour 260 000 salariés. Nous sommes la seule organisation indépendante à défendre les entreprises indépendantes et patrimoniales. En effet, le GNI ne compte pas de groupements qui représentent des entreprises capitalistiques, contrairement au Groupement national des chaînes (GNC) qui détient un poids significatif de voix à l’Umih.
Quelle sera votre feuille de route pour ces prochains mois et 2015 ?
L’axe prioritaire est de redonner de la compétitivité à nos entreprises pour qu’elles puissent reconstituer leurs marges. Pour ces prochains mois, nous allons nous battre pour nos entreprises qui doivent faire face, d’une part, aux taxations folles et d’autre part, au coût élevé du travail.
Deuxième axe, nous allons nous attaquer à l’iniquité entre les différentes formes d’hébergement et de restauration en France. Alors que les meublés touristiques travaillent dans la plus grande opacité, sans avoir à s’acquitter des taxes de séjour, de la TVA, de l’impôt sur les bénéfices… Il n’est pas admissible de demander à des professionnels qui ont
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