Quel bilan dressez-vous de ces douze mois à la tête de la Confédération ?
Christine Pujol : Aujourd’hui, l’heure n’est pas au bilan. Le moment viendra au terme des quatre années de mandat qui m’ont été confiées de juger ce qui aura été véritablement accompli… Alors que la crise économique perturbe profondément la vie de nos entreprises et que le paysage syndical patronal de notre secteur d’activité traverse une forte zone de turbulences, l’enjeu de notre première année au pouvoir passait par l’action et l’audace ! C’est la raison pour laquelle nous avons été élues. C’est l’engagement que nous avons pris et que nous avons tenu au cours des ces douze derniers mois.
Engagement pris, promesses tenues ! C’est que vous voulez-dire ?
CP : Ce que nous avions dit durant notre campagne, nous l’avons fait ! Et ce parallèlement à la gestion de la victoire collective historique de l’UMIH avec l’obtention de la baisse de la TVA à 5,5% pour la restauration traditionnelle. Un véritable défi compte tenu des enjeux politiques et économiques de cette décision. A ce propos, je tiens une nouvelle fois à saluer la mobilisation générale des membres du directoire (notamment le président de la restauration française Philippe Villalon) et des présidents départementaux sur le sujet sans lesquels rien n’aurait été possible.
Au lendemain de notre élection, nous avons mené un grand audit de fonctionnement des services et lancé une enquête auprès des présidents départementaux. Aucune grande réforme n’est
