«Cette saison est en demi-teinte et elle laisse apparaître une modification importante du tourisme», indique Henri Rondes Président de l’UMIH Pyrénées-Orientales. «Le touriste est de plus en plus zappeur. Ses séjours sont de plus en plus courts. Il ne dépassent pas aujourd’hui 1 à 2 nuits, contre 4 à 7 nuits auparavant. Les gens dépensent moins qu’avant et il y en a même qui dorment sur la plage. L’activité de la restauration traditionnelle s’est infléchie et, inversement, nous observons un regain d’activités pour les sandwicheries et les saladeries. Il y a moins de monde dans les cafés, par contre les plages et les campings sont pleins. Chez nous, le touriste est conditionné par la sandwicherie et par la plage. Les touristes pensent faire des économies en achetant des sandwichs sur la plage, mais ils ne se rendent pas compte que les saisonniers pratiquent des marges très importantes. Ils paient 6 euros pour un sandwich, 2,5 euros pour un soft et 4 euros pour une glace. Cela fait quant même 12,5 euros, alors qu’ils peuvent trouver des menus complets à 15 euros, tout compris, dans des restaurants traditonnels qui disposent d’une salle climatisée et qui font un bon travail.» A cela s’ajoute un développement du para-commercialisme. «Qui les contrôle et où va la recette de TVA», demande Henri Rondes.
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