À l’heure où le bœuf contient du cheval, où le saumon est nourri avec de la farine animale… se pose la question du : Quoiquejaidansmonassiette ?
Ce plat, cette pâtisserie ont-ils été réalisés dans les cuisines – s’il y en a une – du point de vente, ou bien achetés tout faits, réchauffés ou pas, et servis ?
Le consommateur est en droit de savoir. Et nous, les restaurateurs, avons tout intérêt à le lui dire. Pourquoi ? Comment justifier un prix de vente supérieur – pas toujours – à celui d’une cuisine d’assemblage ? Par la masse salariale qu’une cuisine à base de pommes de terre avec peau et poissons avec des écailles – si,si, les poissons peuvent avoir des écailles – entraîne obligatoirement.
Bien évidemment, nous ne souhaitons pas que nos cartes ressemblent à des bottins. Certains suggèrent d’indiquer devant chaque prestation proposée sur nos cartes une petite maison ou une petite usine. Notre partenaire, le Synhorcat, penche plutôt pour que le mot « Restaurant » soit réservé aux établissements pratiquant une cuisine artisanale. D’autres pensent qu’il faut surtout s’empresser de ne rien faire. Devinez qui ?
Personnellement, je privilégie le titre de « Maître Restaurateur » qui est une certification, certainement améliorable.
La démarche de Monsieur Ducasse « Cuisine de qualité » a deux inconvénients :
- Elle trouble un peu plus pour le consommateur, le paysage de l’offre