« Nous continuons à nous battre contre la réduction des horaires de fermeture des établissements de nuit», indique Philippe Quintana Président de l’UMIH Loire-Atlantique. «Nous aurons en juin le résultat de notre recours contentieux, mais je constate que nous avons déjà subi des rétorsions, parce que la Préfecture ordonne des contrôles zélés (sur les horaires de fermeture, la présence de fontaines à eau et d’éthylotest…). Nous avons eu des fermetures administratives et certains établissements ont perdu leur autorisation d’ouverture tardive.» Une mesure qui revient à condamner une discothèque.
Autre dossier : les démarches environnementales. «Nous avons obtenu un prix négocié pour les entreprises qui souhaitent savoir comment faire des économies d’énergie, comment limiter le gaspillage… C’est une démarche citoyenne, mais cela permet aussi de réduire les coûts et de séduire de nouveaux clients.» Philippe Quintana souhaite également lutter contre le développement anarchique des résidences hôtelières. «Selon une étude Deloitte financée par Nantes Metropole et par la CCI, le parc de résidences hôtelières (1800 appar- tements) va doubler en 2 ans. J’ai demandé à KPMG de réaliser une étude sur l’impact des résidences hôtelières sur les finances publiques, pour savoir ce que l’Etat a intérêt à soutenir : les résidences hôtelières ou les hôtels». Le résultat de cette étude également financée par Nantes Métropole et la CCI devrait être connu en juin.
