Christine Pujol, Présidente de l’Umih 11
Christine Pujol tire un trait sur l’histoire douloureuse de sa présidence fédérale de l’Umih, de 2008 à 2010. Élue à la présidence de l’Umih 11 en juillet dernier, l’hôtelière de Carcassonne compte se recentrer sur son département, n’en déplaise aux autorités parisiennes.
Vos rapports avec l’Umih Nationale sont-ils toujours aussi tendus ?
J’a tourné la page, afin de ne pas rentrer dans une logique de critique permanente, en privilégiant une attitude constructive dans mes activités. L’épisode de mon éviction m’a causé des blessures profondes où se mêlent sentiment d’injustice et de calomnie.
Me recentrer sur mon métier m’a permis de prendre de la distance. Ce métier, je l’avais mis de côté pendant trois ans, justement pour pouvoir le défendre. Aujourd’hui, mon activité m’offre de nouveau défis.
Si j’avais eu le sentiment de commettre une faute, je n’aurais jamais pu vivre tranquillement. J’ai seulement voulu que la profession se modernise, et que les petits établissements aient leurs lettres de noblesse. En ce qui concerne ma présidence, je peux dire que je n’ai jamais mis la main dans le « pot de confiture »… et certains ont eu très peur car j’ai essayé d’assainir la situation ! Mais tout ceci est un problème général en France, où les organisations professionnelles sont viscéralement liées aux pouvoirs en place. Défendre mon métier, c’était mon